Les haies, mares et zones tampon

Le bocage est constitué d’une mosaïque de prairies et de cultures délimitées par des haies, souvent associées à des bois et des réseaux de mares. Le bocage, et notamment les haies et talus de bas fond, ralentit les écoulements et favorise l’infiltration des eaux de ruissellement. Les mares peuvent aussi jouer le rôle de zones tampons pour les eaux de surface.
Afin de restaurer au mieux les fonctionnalités de ces milieux et leur rôle dans l’amélioration du bon été des cours d’eau, le syndicat organise des travaux d’aménagements en partenariat avec des exploitants agricoles et des particuliers.

Des aménagements au service de la qualité de l’eau…

 

 

Améliorer la qualité de l’eau, c’est intercepter et épurer les ruissellements potentiellement chargés en polluants diffus (nitrates, phosphore, phytosanitaires, particules de sol) avant qu’ils n’arrivent aux cours d’eau.

  • Freiner et infiltrer … avec des obstacles hydrauliques tels que les talus, les redents dans les fossés, les haies
  • Décanter … avec des zones d’eau stagnantes comme les bassins tampons, les mares, les baisses naturelles
  • Epurer … avec le racinaire des arbres, les plantes aquatiques et semi-aquatiques des mares, les bandes enherbées et les prairies humides.

… et de la quantité de l’eau

 

 

Les milieux qui stockent naturellement l’eau sont menacés. Il est important de les protéger pour qu’ils puissent retenir l’eau et lui permettre de s’infiltrer dans les nappes souterraines. Les milieux forestiers stockent l’eau, qui est ensuite soit infiltrée dans le sol, soit relâchée par les arbres. Un arbre peut stocker jusqu’à 7 m3 d’eau dans son racinaire.

En zone agricole, la même logique s’applique avec la plantation de haies, le maintien des talus et des fossés qui favorisent l’infiltration de l’eau.

L’ensemble de ces infrastructures naturelles sont des outils naturels essentiels qui participent activement à la gestion quantitative des ressources en eau et doivent constituer une priorité pour le stockage hivernal.

Des travaux réalisés chaque année avec les exploitants agricoles

Le SGLE accompagne techniquement et financièrement des exploitants agricoles depuis 2017 pour :

  • La plantation de haies et talus
  • La plantation de bosquets de bas fond
  • La restauration de mares situées sur le fil de l’eau
  • La création de zones tampons (bassins, noues, fossés à redents…).

Ces aménagements sont financés dans le cadre des contrats territoriaux de Grand Lieu, et de l’Acheneau et du Tenu par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, la Région des Pays de la Loire et le SGLE.

En vidéo : "A la reconquêtes des haies et des mares de Grand Lieu Estuaire"

Vous êtes intéressés ?

Contactez Amélie Fontenille pour le Bassin versant de Grand Lieu (amelie.fontenille@sgle.fr)

et Floriane Bouchaud pour les Bassins versants de l’Acheneau et du Tenu (floriane.bouchaud@sgle.fr).

Par ailleurs, le Syndicat Grand Lieu Estuaire a contribué à l’élaboration d’une boite à outils de la Chambre régionale de l’agriculture sur les infrastructures agro-écologiques (IAE), cofinancée par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, la Région Pays de la Loire et la Commission européenne.

Les Infrastructures agro-écologiques sont des éléments du paysage permettant de réduire les transferts de polluants des parcelles agricoles aux cours d’eau et captages (haies, bandes enherbées, zone tampon…). Elles sont considérées comme des outils à activer dans les bassins versants pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’eau.

Pour en savoir plus :